Couvertures pour silos à lisier
Dans sa politique agricole le Conseil fédéral stipule que de nouvelles réductions des émissions de gaz à effet de serre et d’odeurs du lisier sont nécessaires. Outre la loi sur la protection de l’environnement (USG), les deux mesures suivantes incluses dans l’ordonnance sur la qualité de l’air (LRV) s’appliqueront dans toute la Suisse à partir du 1er janvier 2022 :
• couvrir de façon permanente les entrepôts de fumier nouveaux et existants et,
• si la topographie le permet, utiliser des distributeurs de tuyaux traînants
Loin de là, à partir de 2024, la limite de tolérance de 10 %, qui était auparavant tolérée lors du calcul du bilan d'engrais, sera supprimée. Les mesures de réduction des émissions susmentionnées sont spécifiquement promues depuis des années dans le cadre de l'ordonnance sur les paiements directs (DZV). Les contributions des aides à l'investissement peuvent donc être réclamées en déposant une demande de contribution cantonale soit directement auprès des offices cantonaux de l'agriculture, soit auprès des services cantonaux pour l'amélioration des structures, soit auprès des services de la construction, de l'environnement et de l'économie du canton concerné. En se référant à l’OPair, ses spécifications sont prises en compte dans les prestations écologiques requises (PER) et vérifiées sur les exploitations.
Dans le cadre des constructions neuves, il y a une obligation depuis quelques années de couvrir les dépôts à lisier. Neu werden auch ab dem Jahr 2022 alle bestehenden Güllesilos mit einer permanenter Abdeckung verseht werden müssen. Des périodes transitoires ont été annoncées par les cantons et fixées à l'échelle nationale jusqu'en 2030. La situation dans la plupart des cantons est que les agriculteurs suisses auront entre trois ans (pour les grandes installations de stockage de fumier) et huit ans (pour les petits silos à fumier) pour leur fournir une couverture approuvée.
Les dépôts d'engrais de ferme sont couverts en Suisse, d'une part pour limiter l'ébullition et les échanges d'air entre la couche flottante et l'atmosphère et d'autre part pour inhiber de manière significative divers processus de fermentation (par exemple, fermentation hétérotrophe primaire et secondaire). Il en résulte une réduction respectable de la fermentation et des émissions de gaz à effet de serre de l'élevage, ainsi qu'une récupération immédiate des nutriments qui transforment le fumier et/ou le digestat en un engrais plus précieux.



